Une étoile brillera si tu crois en toi. Aidez-moi. Je crois que je suis tombé en amour avec le firmament…
Ce texte est une fanfiction offerte en cadeau à mon adorable impératrice en sucre. Je sais que cela arrive un peu en retard… mais les cours ont pris pas mal de mon temps. Joyeux anniversaire quand même ♥ J’ai choisi comme couple Akashi & Hayama parce que ce sont deux personnages qui font pas mal augmenter la température de la CB et que j’adore les délires avec la joueuse ♥ Je publie dans ma galerie la version soft. Hésitez pas à me MP ou Skype pour la version hard de la chose haha ! En espérant que cela vous plaise. Dédicace spéciale à mon petit chat ici que j’aime fort xxx Une étoile brillera si tu crois en toi. Ne sous-estime jamais l'éclat de ton firmament.
Ah, et je suis pas une spécialiste des fanfictions. Désolée si c'est laid, c'est la deuxième que j'écris de ma sainte vie xDTu rentrais dans les vestiaires en baissant le regard. Tout le monde paraissait abattu. Les autres rois avaient pris le silence comme armure et partaient se doucher sans dire un mot. On riait habituellement. Rakuzan semblait comme une école rigoureuse. Elle dominait de par son haut statut supplantant les autres institutions qui luttaient pour cette coupe. Mais personne ne comprenait les liens qui vous unissaient. Chaque membre de votre équipe avait sa place. Chacun comprenait la pression que son camarade subissait et pouvait sympathiser. Et vous terrer sous vos couvertures en lâchant un soupir de soulagement en songeant que vous aviez su répondre aux attentes. Cela devenait de plus en difficile. Tu fermais le poing avec rage alors que les perles de verre ruisselaient le long de tes joues. Et merde. Et merde !
Tu enlevais ton débardeur avant de suivre tes camarades pour retirer toute cette sueur de ton corps et pouvoir pleurer en paix. Tu voudrais prétendre que cette eau ruisselant sur tes joues ne venait que de cette pomme de douche. Pomme de douche.
Comme tu es paumé toi aussi. Tu ne pleurais jamais. Parce que tu es un roi qui a perdu son couronne. Mais tu la sentais encore peser sur le haut de ce crâne que les autres disaient complètement vide. Elle prenait une forme différente maintenant. Tu devais agir comme le prince devant soutenir cette équipe prodigieuse et pouvoir leur remonter le moral. Ainsi agissais-tu avec celle que tu surnommais ta grande sœur Reo.
Tu eus un sourire en lui jetant un œil. Son corps mince était recouvert de bulles de savon de toutes les couleurs alors que cet ailier prenait soin de bien laver ses cheveux sous cette eau brûlante. Même les rois avaient plus de latitude que vous. Vous étiez seulement des fous prisonniers de leur propre puissance : prisonniers de cette commedia del' arte que représentait pour vous cette vie. Reo pleurait. Tu voudrais pouvoir faire de même. Mais les larmes ne coulent plus.
La défaite était comme un coup dans le cœur. Il semblait se tordre et vouloir sortir de ta poitrine pour pousser un dernier cri de rage. Mais tu plaquais la serviette sur tes cheveux blonds comme pour fuir une foudre inexistante. Les cieux se mettraient probablement en colère pour vous qui vous avez effleuré les lumières solaires. Icare.
Connais-tu sa légende ? Vous avez voulu aller trop haut. Mais ce ne sont pas les plus audacieux qui finissent par briller. Ce sont eux qui séjournent dans la retenue.
Akashi restait assis sur le banc. Ses cheveux rouges étaient collés sur son visage et son regard semblait perdu vers le lointain. Il paraissait tellement différent. Il ne faisait plus peur et paraissait moins imposant. Vous étiez seuls dans le vestiaire alors que votre empereur murmurait doucement : «
On a perdu… » Des frissons parcouraient ton échine. Tu aurais voulu pouvoir te gratter la colonne vertébrale afin que ceux-ci puissent se dissiper. Mais tu restais debout au sol en fixant ton capitaine dans les yeux. Sa lèvre inférieure tremblait comme s’il se retenait pour ne pas pleurer. Il avait toujours dit que gagner était aussi naturel que de respirer. Mais il paraissait se briser.
Ressentait-il la même douleur que toi ? Les autres avaient fui pour que vous ne puissiez pas voir leurs faiblesses.
Mais maintenant que plus personne ne pouvait le voir et que les caméras ne tentaient plus de capturer ce capitaine talentueux ou le futur héritier de la plus grande compagnie japonaise… Akashi laissait tomber son armure. Les larmes coulaient sur ses joues quand il se relevait pour ouvrir la porte de son casier. Celui qui avait pris des cours sur comment gérer une nation ne pouvait même plus se tenir debout. Sa voix était sur le bord de se briser alors que le jeune homme parlait. «
On a perdu… Yama. »
Yama. Tu repris ton souffle alors que les mots prenaient doucement possession de tes veines. Ils coulaient dans ton sang pour faire vibrer ton cœur de cette douce ardeur de vivre.
Yama. Oui. Tu devais être sa montagne.
Tu devais être fort pour lui. Akashi laissait sa tête tomber contre ton épaule. Cela confirmait ce que tu pensais. Le capitaine cachait ses faiblesses sous un autre lui. Il ne pouvait plus supporter toute cette pression. Il était votre meneur. Il était votre pilier. Mais ce n’était que maintenant que tu remarquais combien il avait été en train de chuter. Tomber pour que tu ne le rattrapes dans tes bras ? On crée une seconde personnalité pour se protéger. Mais c’était à ton tour d’être là pour ton capitaine. Tu ravalas un peu de salive avant de parler de ta voix rauque.
«
On a perdu… mais on a livré un bon match. » tentais-tu de le rassurer. «
Nous avons tout fait en notre possible pour gagner. Tu as été un bon meneur et un excellent capitaine. On gagnera la prochaine fois. » Mais ces paroles semblaient sans effet. Tu étais énergique. Pas le genre calme qui rassurait les gens. Mais tu voulais essayer pour lui. Parce que tu avais toujours eu une admiration pour ce miracle qui avait su triompher de diamants aux milles couleurs. Sa génération était une des plus fortes. Il avait su régner sur elle… bien qu’il ne s’en soit pas totalement sorti indemne. Sa voix était celle d’un automate alors qu’il parla. Fixant les yeux dans le vide que s'annonçait être son avenir.
«
Mon père ne me le pardonnera jamais. On ne perd pas dans notre famille. Je serai aussi mort à ses yeux que ma mère ne l’est en ce moment dans son cercueil. Elle aurait honte de moi. Hayama. Elle aurait honte de moi… »
Ça fait mal. Ses angoisses reprenaient le dessus. Tu le serrais sans penser dans le creux de tes bras. Comme au ralenti, ses bras venaient entourer ta taille et il répondit à ton étreinte. Vous formiez un cocon de chaleur dans le milieu de ces odeurs de sueur. Cela était un peu comme votre armure. Tu le câlinais pour lui faire comprendre que le monde ne pourrait jamais se dresser contre lui. Ceux contre vous ne mériteraient que de mourir. Personne ne ferait du mal à ton capitaine. Tu tuerais chaque personne qui voudrait attenter à sa vie. Peu importe si personne n'approuvait votre union. Vous vous aimerez sur une pile de cadavres en utilisant du sang comme lubrifiant. Tu ris à cette idée avant de te rendre compte combien celle-ci était macabre. L'humour noir de son autre lui avait du déteindre sur toi.
Akashi relevait la tête en esquissant un sourire. Il était tellement beau.
Le savait-il ? Le savait-il combien ses mimiques pourraient illuminer le monde entier et faire chavirer le cœur de tous ceux qui le regarderaient jouer ? Il connaissait maintenant le sentiment de perdre. Cela était terrible. Mais garder tout pour lui devait tellement faire mal. Tu déposais tes doigts sous son menton et déposait tendrement tes lèvres sur les siennes.
Doux sentiment inexplicable. Il ouvrit doucement pour les lèvres et ta main gauche se plaça derrière sa nuque. Tu approfondis le baiser avant de doucement prendre possession de cette bouche qui te faisait tant envie. Vos langues se mixaient parfaitement. Ses mains se posaient sur tes hanches alors que vous vous embrassiez sous le néon des vestiaires. Tu venais probablement de tomber en amour à ce moment précis. Akashi était si beau.
Tu allongeais le capitaine sur le banc du vestiaire. Tes mains partirent directement à la recherche de son short pour pouvoir le lui retirer et marquer ce territoire comme étant le tien. Akashi rit. De jolies fossettes se formaient dans le creux de ses joues. «
Trop rapide. Je te trouve bien énergique, Hayama. Ne t'ai-je pas appris à prendre ton temps avant d'entamer quelconque mouvement ? » Il retirait tes mains de son pubis et se releva sur le banc pour t’embrasser.
Ce que c'était bon. Vous rouliez sur le banc dans votre élan et tombiez à terre. Tu percutas durement le sol de bois franc. Tu maugréais de douleur. Akashi tomba sur toi. Il éclata de rire en se relevant sur ses poignets. Tu te massais ta tête en maugréant. «
Ça fait mal. » Akashi semblait plus penseur. «
C’est vrai que ça fait mal de perdre. Mais c’est dans ces moments qu’on remarque les personnes qui resteront toujours à nos côtés, pas vrai ? »
Sa bouche partait conquérir ta nuque dans une myriade de baisers plus doux et sincères les uns que les autres. Il avait raison. Les personnes les plus fidèles resteraient toujours auprès de nous peu importe si on remportait la victoire ou non. Une étoile brillera si tu crois en toi. Aidez-moi.
Je crois que je suis tombé en amour avec le firmament…
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text by emiliana.