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 C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia

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Alizia
Alizia
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MessageSujet: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyLun 14 Avr - 21:28

De Toledo Alizia
© Kisaragi Chihaya - The Idolm@ster.



Id card
PRÉNOM • Alizia.
NOM • De Toledo.
SEXE • Femme.
ÂGE • 17 ans.
GROUPE • Shutoku.
ORIENTATION SEXUELLENon renseigné.

RANG • Capitaine & Meneuse.
PROFESSION • Lycéenne.


Capacités & faiblesses
Alizia a toujours eu une bonne vision du jeu, et elle a confiance en ses coéquipières, ce qui lui permet d'être à la fois réfléchie et efficace. Elle sait, en général, prendre les bonnes décisions pour passer et faire monter la balle sur le terrain. Rapide et vive, elle est une voleuse de ballon hors pairs, tant qu'on dirait qu'elle vous arrache le ballon des mains rien qu'en l'effleurant, ce qui déconcerte parfois les adversaires. Cependant, elle est bien trop petite pour dunker, et, si elle sait marquer des trois points, ce n'est pas systématique, alors elle préfère souvent laisser ça à d'autres et s'occuper des lancers à l'intérieur de la raquette, domaine dans lequel elle est bien plus douée.

Physique


Alizia est un joli petit bout de femme d'un mètre soixante-treize, venu tout droit des terres espagnoles. De part ses origines, sa peau prend aisément des couleurs lorsqu'elle reste exposée au soleil, et une demoiselle bronzée fait toujours de l'effet sur les plages, n'est-ce pas ? Bien qu'elle ne soit sans doute pas la mieux formée de toutes les femmes, ses courbes restent discrètes mais parfaitement proportionnée. Elle s'entretient, entre entraînements de basketball et courses à pied le soir, elle ne manque jamais une occasion de faire du sport, pour conserver sa forme, sa ligne, ses muscles. Car, si elle pèse un poids plume, il n'en reste pas moins qu'il ne s'agit là que des muscles fins que se doit d'avoir une basketteuse pour assurer dans son domaine. Elle a au moins gagné une démarche plus souple, plus sensuelle, presque féline, et ça, ça ne laisse pas forcément les hommes indifférents, pas vrai ?

Du côté de son visage, on fait face à une jolie petite bouille angélique. Son visage, éclairé presque en permanence par un doux sourire, est encadré par de longs cheveux qui semblent être tissés par la nuit elle-même. Elle les laisse tomber, devant ses yeux et dans son dos, en toutes circonstances hormis au cours des matchs durant lesquels elle les attache pour ne pas être gênée. Le reste du temps, ils s'agitent librement, et elle ne s'inquiète même pas des nombreux nœuds dont elle aura très certainement à s'occuper le lendemain. Ses yeux sont de la même teinte nocturne que ses cheveux, et il s'y reflète bien plus d'émotions qu'elle ne voudrait y laisser voir. Elle est un livre ouvert, et si les yeux sont le reflet de l'âme alors on peut sans aucun doute y voir tout ce qu'est Alizia.

Elle apprécie porter des robes lorsque le temps s'y prête, et une bonne partie de sa garde-robe en est remplie. Certaines sont cependant réservées aux grandes occasions, comme les réceptions de sa famille ou de celles avec qui la sienne font affaires, et d'autres sont pour les journées où elle peut rester à flâner, chez elle ou en ville, qu'importe. Elle peut aussi parfaitement porter des jupes, des chemises, des shorts et des sweat, mais elle aura tendance à se faire le plus discrète possible. Les fantaisies, très peu pour elle, à moins qu'elles ne soient extrêmement bien justifiées.

Par exemple, elle-même a les oreilles percées. Aux lobes, certes, comme bien des filles dans ce monde, mais aussi au cartilage de l'oreille gauche, trois petits diamants que l'on ne remarque que si elle daigne retirer ses cheveux qui empêchent de voir vraiment ce qu'il se cache en dessous. De même, sur sa taille, elle s'est fait tatouer une phrase qu'elle s'est juré de ne jamais oublier : Believe in your dreams, pursue them, live them. Parce que c'est dans cette phrase que réside toute sa force. Et, si elle aime marquer son corps, de temps à autres, elle ne supporte pour autant pas le maquillage. Paradoxal, n'est-ce pas ?


Caractère


Alizia, née dans la soie et les dentelles les plus travaillées, a été élevée comme l'est toute dame qui se respecte. Cours de bienséance, de bonnes manières et autres ont rythmés son enfance. Et pourtant, elle n'est pas devenue de ceux qui se croient placés sur un piédestal, s'en vantent et s'en jouent. Elle ne s'est jamais vue au dessus de quiconque, préférant se placer sur un pied d'égalité avec le monde qui l'entoure. Elle a toujours reproché à la haute son hypocrisie permanente, ses sourires qui cachent mille pensées traîtres dans l'esprit de personne qui ne cherchent qu'à vous manipuler, vous et votre fortune. Alizia n'a jamais été comme ça, n'a jamais voulu le devenir.

A la place, elle s'est forgé son propre mental, en totale opposition à ce qu'on lui a toujours appris. Elle a préféré tracer sa voie, même si celle-ci s'éloignait de ses apprentissages. Aussi, Alizia, est resté une personne des plus polies, qui sait, en général, se tenir en public. Elle est de ceux qui n'ont jamais touché à la drogue, à l'alcool, à la cigarette, de ceux qui ne se sont jamais aventurés dans une boîte de nuit, parce qu'ils préfèrent passer une bonne soirée à lire, ou autour d'un feu de camp, sur la plage, entre amis.

Mais elle ne perd pas de vue ses priorités, et elle met tout son coeur à l'ouvrage lorsqu'elle doit travailler. Que ce soit quelque chose qu'elle aime, comme le basket, ou qu'elle apprécie moins, comme les mathématiques, qu'importe, elle donne tout ce qu'elle a. Parce qu'elle vise l'excellence, mais jamais le surmenage. Elle sait où sont ses limites, tente de les dépasser, mais ne s'acharne pas à réussir l'impossible. Elle est de ceux qui savent se retirer lorsqu'il le faut. Pour autant, elle ne supporte pas ceux qui partent perdant, qui n'essaient pas, par peur d'échouer. Elle est partisane de la phrase qu'il dit qu'il vaut mieux tenter et rater plutôt que de ne rien faire et de louper une belle victoire.

Si elle paraît parfois un peu hésitante et peu sûre d'elle aux premiers abords, c'est qu'elle ne sait pas sur quel pied danser, avec les autres. Lorsqu'on est habituée à voir les yeux cruels des vieux riches qui pensent déjà à la façon de vous ruiner, difficile d'être tout à fait à l'aise avec les autres. Mais elle se détend toujours bien vite, et sait sourire et s'amuser, comme toutes les adolescentes de son âge. Elle ne demande en vérité qu'à oublier un peu ses obligations dont elle se passerait bien, pour vivre par elle-même.

Elle peut parfois avoir quelques difficultés à cerner les autres sur le plan psychologique, mais sur le terrain, c'est tout autre. Elle observe et tente de trouver les failles les plus exploitables, chez ses adversaires et dans leur composition, et de les combler du mieux qu'elle peut. Elle a l'âme d'une leader, elle aime tout contrôler, et à défaut de pouvoir le faire dans sa vie elle tente au moins de le faire sur le terrain. Elle tient à mener son équipe à la victoire, et mettra tout en oeuvre pour. Sinon, à quoi servirait-il d'en être la capitaine ?


Histoire



« Rejoins notre club ! T'as vraiment un bel avenir dans le basket ! »
Sa vie avait débuté 13 ans plus tôt. Mais, à ses yeux, elle n'avait jamais vraiment vécu. Jusqu'à ce jour.

« Miss Alizia ! Miss Alizia, où êtes-vous ? Mon maître -votre père !- vous cherche partout ! Il est l’heure de votre leçon de bonne conduite ! »

Alizia de Toledo. A peine savait-elle marcher que déjà, la pauvre était ensevelie sous les cours en tout genre de ses professeurs privés que son père payait, refusant que sa fille soit mêlée à la basse société dans les établissement de la ville de Valence. Son emploi du temps semblait programmé à la minute près, et les seules rares sorties qu’elle pouvait se permettre étaient celles pour se rendre à la bibliothèque, et le temps était compté. Tout était calculé, prévu. Son géniteur avait tellement voulu d’un fils que, lorsque sa fille était née, ôtant en prime la vie de sa mère, il ne pu s’empêcher de chercher à prévoir tout le reste. Il força Alizia a arborer une coupe à la garçonne, et l’interdit de jupes, robes et autres fantaisies féminines. Enfant, elle ne connaissait pas d’autres distractions que la lecture. Et, son père, plein d’ambition, demanda à ce qu’elle apprenne à jouer au foot, jurant qu’elle atteindrait des sommets, tout en continuant d'exceller en cours. Ainsi, à tout juste 7 ans, elle était sur le terrain, balle au pied, dans un club privé. Entourée d'autres filles, qui semblaient plus féminines qu'elle, elle se senti un peu mal à l'aise, mais, malgré tout, elle fit rapidement partie des meilleures, apprenant à une vitesse fulgurante.

Très tôt, elle pu participer aux tournois inter-clubs, qui la menèrent vers les régionales. Elle parvint même à mener son équipe, donc elle était devenue capitaine, jusqu’aux nationaux juniors, qu’elles remportèrent haut la main, achevant de se faire un nom. Sa photo était sur tous les journaux Espagnols, à la plus grande fierté de son père, qui voyait enfin du potentiel en sa fille.

Elle était quelqu’un de studieuse, perfectionniste. Elle détestait les choses faites à la va-vite, les actions irréfléchies. Même pas 12 ans et déjà sévère et ambitieuse, c’est ce qui l’avait menée à la tête des Cuervos Rayo, son équipe de choc. Elles enchaînaient les matchs, les victoires, sans cesse, s’améliorant un peu plus à chaque fois, affrontant toujours des adversaires qui finissaient par en prendre cher pour leur grade. Elle avait très vite appris à repérer les failles dans les lignes ennemies, et savait les exploiter à son avantage. Agile, rapide, entourée de coéquipières fortes et motivées, elle brillait, au sommet, comme l’avait tant voulu son père.

Ce fut justement à l’un de ces matchs, durant lequel, une fois de plus, les Cuervos Rayo faisaient comprendre à l’équipe adverse qu’elles ne comptaient pas perdre, que tout bascula pour Alizia, à tout juste 13 ans.
Il avait suffit d’une passe de l’inter-gauche, qui avait déviée à cause d’un milieu gauche de l’équipe adverse, qu’Alizia n’avait pas su rattraper correctement, faute d’un instant d’hésitation. Elle était tombée, son genou n’avait pas tenu le choc. Une vive douleur l’avait traversée, mais elle n’avait rien dit. Ni gémit, ni pleuré. Elle s’était relevée, en serrant les dents, faisant signe de poursuivre le match. Le coup de sifflet retenti, elle s’élança. Mais, trois pas plus loin, son genou la rappela à l’ordre, plus violemment encore. La douleur fut si intense qu’elle s’écroula au sol, inconsciente.

Elle se réveilla, entre quatre murs blancs, le genoux bandé. L’infirmière présente lui sourit, avant de partir chercher un médecin, et son père. Lorsqu’ils entrèrent, elle ne remarqua que son géniteur. Lui et son regard méprisant, qu’elle espérait disparu à tout jamais. L’homme en blouse parla, mais elle n’écouta pas. Lorsqu’elle fut enfin seule avec son père, elle dû se faire violence pour ne pas se recroqueviller face à ses yeux emplis de dédain.

« J’espère que tu t’es bien amusée, Alizia. Parce que c’en est fini de ta carrière de footballeuse. Je t’interdis d’approcher à nouveau un ballon, quel qu’il soit.
- Mais, père ! Pour…
- Silence, fille ! Jusqu’à quand crois-tu encore me couvrir de honte ? Tu ne vaux rien, Alizia. La preuve est là, tu es dans ce lit alors que je t’avais offert tout ce qu’il te fallait pour briller. C’est fini, maintenant. »

Il s’en alla, sans un regard. Alors, dans un élan de rage, la gamine se leva et envoya au sol tout ce qu’elle trouvait dans la chambre. Plateau repas, draps, câbles des machines, rien ne lui résista. Il fallut que deux médecins s’y mettent ensemble pour parvenir à la retenir et la calmer, avant qu’elle ne s’écroule de fatigue.

Quelques jours plus tard, elle pu enfin rentrer chez elle, dans un silence des plus pesants. Elle avait certes perdu un père, mais elle avait surtout gagné sa liberté. Elle pu, à son aise, se laisser pousser les cheveux, et mettre les vêtements qui lui plaisaient. Elle renvoya elle-même ses professeurs, pour pouvoir rejoindre une école normale, rencontrer d’autres jeunes, sortir, se faire des amis. En bref, elle voulait pouvoir vivre normalement. Sa jambe affaiblie l’handicapa un peu, les premiers temps, mais de moins en moins tout de même, jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau comme neuve.

Elle entra enfin dans un collège, apprit à vivre avec les autres. A ses yeux, les cours dispensés en groupes étaient bien plus intéressants que ceux qu’elle prenait seule en tête à tête avec ses professeurs personnels. Elle traînait, le soir avant de rentrer chez elle, allait avec ses amies acheter un pain au chocolat à la boulangerie au coin de la rue, allait s’amuser à la fontaine du square. Elle découvrait peu à peu les joies qu’on lui avait jusqu’à présent refusés, les goûtait avec délice, mais toutefois, au fond d’elle, il lui manquait quelque chose. Il y avait comme ce vide, quelque part, impossible à combler malgré toutes les belles choses dont elle profitait à présent. Il lui manquait ce petit détail qui ferait qu’elle serait vraiment heureuse, vraiment entière, vraiment elle-même.

Jusqu’au jour où, enfin, ce vide fut comblé.
Quelques semaines avant son entrée dans sa quatorzième année, alors qu’elle se promenait dans la banlieur de Valence, elle passa près d’un terrain de basket, où un groupe de cinq jeunes jouaient en riant. Mais, à force de rire, ils se déconcentrèrent, et lancèrent le ballon dans la mauvaise direction, droit sur elle. Dans un pur réflexe, elle leva le bras, le stoppa, l’attrapa pour le retenir. Et puis, son intuition lui souffla quelques mots à l’oreille. Elle ne réfléchit pas plus longtemps avant de s’avancer, sans un mot, du panier. Elle leva les yeux, leva les bras, poussa le ballon sans quitter l’anneau du regard et… marqua, tout simplement. Elle cligna des yeux, surprise, et fit mine de s’éloigner sans demander son reste, mais l’un des garçons la retint en arrière par le poignet.

« Hey, attends ! Tu t’appelles comment ?
- Alizia.
- Merci pour le ballon, Alizia. Tu as déjà joué ?
- Euh, non…
- Sérieux ? D’où tu tiens cette aisance ?
- Chance du débutant…
- Hm… Tu veux essayer de jouer ?
- Euh, non, je…
- Allez, viens, t’as rien à perdre ! »

Elle fini par céder, et se joignit à eux, en trois contre trois sur la moitié du terrain. Il se révéla qu’elle n’avait pas perdu de son agilité et sa vitesse acquise durant ses années football. Elle se montra plutôt douée pour le basket, même si elle faisait de nombreuses fautes de débutant, il s’agissait de sa toute première partie après tout. Une fois le petit match fini, et remporté en 12 - 8, tout le petit groupe s’assit au milieu du terrain pour bavarder, de tout et n’importe quoi. Il s’avéra qu’ils avaient fini par la reconnaître. Alizia de Toledo, ex-footballeuse junior réputée. Elle parla de cette époque sans retenue et, à la clé, les garçons échangèrent des regards entendus. Et puis, celui qui l’avait retenue un peu plus tôt, Léo, lui fit un immense sourire.

« Rejoins notre club ! T’as vraiment un bel avenir dans le basket ! »
Sa vie avait débuté 13 ans plus tôt. Mais, à ses yeux, elle n'avait jamais vraiment vécu. Jusqu'à ce jour. Ce jour où elle avait enfin trouvé ce petit quelque chose qu’il lui manquait pour être elle-même. Elle avait trouvé sa voie. Et qu’importe s’il s’agissait de désobéir à son père, de tenir à nouveau un ballon entre ses mains. Elle avait fait son choix, et plus rien ne la ferait revenir sur sa décision. Aussi, elle rentra chez elle, ravie, fière, prête à tenir tête à son géniteur.

« Père. Je vais faire du basket.
- Que dis-tu ?
- Vous avez très bien entendu.
- Ne dis pas de sornettes ! As-tu oublié notre engagement ?
- Il n’y a jamais eu aucun engagement. Vous m’avez imposé vos règles. J’y désobéis. Rien de plus simple.
- Alizia… Tu me déçois. Heureusement que ta mère n’a pas eu à assister à cela.
- Je ne vous permet p…
- Silence ! Va t’en. Hors de ma vue ! »

Elle ne se fit pas prier, presque ravie d’être ainsi mise à la porte. Elle s’enferma dans sa chambre, vida son sac de cours et mit à l’intérieur le strict nécessaire : des vêtements de rechange, une bouteille d’eau, de quoi écrire, une lampe torche, de l’argent et des barres aux céréales; Et puis, tard dans la nuit, elle s’enfuit, son sac sur le dos, pour rejoindre le terrain de basket, sachant parfaitement que le lendemain, elle y retrouverait Léo et sa clique. Elle s’installa dans un coin, sous le couvert d’un arbre près du terrain, grignota ses barres aux céréales, et fini par s’endormir, ravie qu’il ne fasse pas trop froid cette nuit là.

Le lendemain, elle attendit patiemment l’heure où le groupe arriverait, en profitant pour aller s’acheter un pain au chocolat dans la boulangerie non loin. Elle la mangea sur le chemin du retour, et fut heureuse de voir que les garçons étaient arrivés. Elle arriva vers eux, et leur expliqua brièvement la situation, préférant ne pas s’attarder sur les détails. Ils tergiversèrent un moment, puis Léo décida d’héberger son amie chez lui, l'espace de quelques jours, le temps qu'elle mette la main sur sa tante, la sœur de sa défunte mère. Elle était perplexe quand à la réaction de celle-ci mais, fort heureusement, elle n'avait jamais aimé le père d'Alizia, et ne tenait pas cette dernière responsable de la mort de sa frangine. Alors, sans hésiter, elle prit la petite sous son aile, pour lui permettre de s'épanouir en toute sérénité.

Jamais son père ne donna à nouveau signe de vie. Sûrement était-il heureux qu’elle se soit ainsi échappée sans rien demander. Il avait un poids en moins sur les épaules, il n’avait plus cette « honte » perpétuelle à porter sur ses épaules, pensait-elle parfois avec amertume, avant de se souvenir qu’au moins, elle pourrait vivre ses rêves.

Elle s’entraîna dur, aux côtés de ses amis, et progressa très vite. Elle gagna même le surnom affectif et amusé d’ « aim’ambulant » car elle parvenait presque toujours à voler le ballon aux autres, même lorsqu’elle ne le touchait que du bout des doigts, il paraissait comme aimanté par sa main. Elle n’en était pas peu fière, se faisant peu à peu une place en tant que meneuse de l’équipe. Elle bougeait cependant pas mal, lorsqu’elle remarquait des failles dans sa propre équipe, comblant là où elle le jugeait nécessaire.

Un été, deux ans avant aujourd'hui, elle fit la rencontre d'une jeune fille venue passer ses vacances en Espagne et dont elle fini par oublier le nom. Elles se rencontrèrent sur un terrain de basket, lors d'un deux contre deux, elles firent équipe alors qu'elle ne se connaissaient pas. Pourtant, leur coordination se fit presque aussitôt, la balle partait de tous les côtés et les adversaires n'y comprenaient plus rien. Elles remportèrent la victoire en 33 - 10, sans difficultés. Alors, elles firent un match en un contre un, s'achevant sur une égalité. Ravies, elles choisirent de se revoir les jours d'après, jouant ensemble presque quotidiennement pendant ces deux longs mois. Elles devinrent des as lorsqu'elles jouaient toutes les deux, et Alizia donna le goût, voire la passion du basket à son amie, peut-être même sa meilleure amie. Mais il lui fallut repartir chez elle, en Corse, et elles ne se revirent plus, perdant totalement contact l'une avec l'autre, au plus grand regret de la latina.

Et puis, un jour, après un peu plus de deux ans d’entraînement et de matchs acharnés, à enchaîner tantôt victoires et tantôt défaites, elle entendit parler de la fameuse Génération des Miracles, loin, au Japon. Des joueurs talentueux, sûrement les meilleurs qui soient. Et, alors, une idée germa dans sa tête. Est-ce qu’il regardera la télévision ? Est-ce qu’il verra mes exploits, si je les bats ? Est-ce qu’il sera fier de moi ? Est-ce que je parviendrais enfin à lui prouver que je ne suis pas une honte ? Elle n’avait à présent plus qu’une idée en tête : partir pour le Japon, trouver les membres de cette génération des miracles, et les affronter. Elle fit tout ce qui était nécessaire, et bientôt la date de son départ approcha. Elle fit en sorte d'apprendre les bases du japonais, au moins pour pouvoir communiquer un minimum. Il ne faudrait pas qu'elle oublie son dictionnaire de poche, et au pire, elle tenterait de se débrouiller avec un peu d'anglais, sans savoir si les japonais parlaient anglais, eux aussi. De toutes façons, il y avait tout le reste de sa famille, du côté maternel, qui vivait au Japon depuis quelques années. Elle aurait de quoi s'arranger, une fois là bas. Ils avaient été prévenus de son arrivée.

Les aux revoir avec sa tante furent vite expédiés, celle-ci n'étant pas quelqu'un de très démonstrative quand il s'agissait des départs. Elle fit juste quelques recommandations à sa nièce, lui souhaitant de réussir tout ce qu'elle entreprendrait, d'aller au bout de ses rêves.

La veille de son vol, Léo et Alizia se retrouvèrent une dernière fois sur le terrain de basket où ils s’étaient connus, se faisant quelques passes, se faisant quelques feintes, jouant tout en riant. Elle se rendit compte, alors que le soleil se couchait derrière la ligne de l’horizon, et qu’ils plaisantaient ensemble, qu’il serait sûrement la personne qui lui manquerait le plus, ici. Elle sentit soudainement les larmes lui monter aux yeux, et il s’approcha d’elle, inquiet.

« Ali ?
- Tu… tu m’écriras hein ? Tu m’oublieras pas ? T’oublieras pas tout ça, promis ?
- Oh, ma Ali... »

Il la prit dans ses bras, la laissant pleurer tout son soûl, avant de lui déposer un baiser sur le front, en lui murmurant quelques mots à l’oreille, qui la firent pleurer de plus belle, mais lui remirent en même temps un magnifique sourire aux lèvres.

Le lendemain, à presque 17 ans, elle s’envolait vers le Japon. Son dossier avait déjà été accepté à Shûtoku, où elle savait que l’un des membres de la génération des miracles se trouvait. Elle se voyait déjà effleurer son rêve du bout des doigts, même si le chemin serait encore long. Mais elle avait le coeur léger, bercée par les paroles de Léo.

« N’oublie jamais, Alizia. Tant que tu joueras au basket, tu ne nous oublieras pas. Et il en est de même pour nous, tous, ici. Nous n’arrêterons jamais. Nous continuerons. Et, un jour, nous nous recroiserons. Nous nous affronterons pour le titre de meilleur basketteur. Et ce jour là, nous nous souviendrons encore l’un de l’autre. Je te le promet, Alizia. »


Derrière l'écran
PSEUDO • TwentyYon, Encrine, Yuzetsuki. Le troisième, le plus souvent.
SEXE • Gurl powa. o/
ÂGE • 16 piges, now. Mais j'en avais 15 quand j'ai créé la p'tite Ali. o/

DOUBLE COMPTE ? • Nope, c'est mon premier. Même si maintenant, j'ai Lullaby & Keeki.
PRÉSENCE SUR LE FORUM • Tous les jours, sauf empêchement.
COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? • De base, grâce à Kahei & Akio qui ne sont plus là, & Alexander revenu sous Kokuto. o/
AUTRE • Kiss on your ass. ♥

© renako_dream


Dernière édition par Alizia de Toledo le Mar 10 Fév - 6:53, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyMer 16 Avr - 23:37

Bienvenu parmi nous !
Bon courage pour la fiche :3
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 15:02

Merciiii :3

Voilàààà j'ai fini ma prez ! :3
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 17:50

Bienvenuuue !

J'aurais le temps de m'occuper de ta fiche ce soir, sauf si quelqu'un du staff passe avant moi :3
Ceci dit, le Takao en moi n'est pas d'accord pour ceci :

Citation :
Shutoku -pouvoir martyriser Shintaro

ON TOUCHE PAS A MON SHIN-CHAN D8<
*possessif 8D*
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 17:54

Merciiiii ! :3

Hâte *-*
Héhéhéhéhé si si si moi je veux le martyriser *w* Mouahahahahahah *w*
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 18:04

Aloooors après lecture de ta fiche et conversation avec le staff, il faudrait que tu change/précise deux-trois trucs ma cocotte! :D

- Tout d'abord l'équipe de foot intégrée plus jeune ne peux pas être mixte car ça ne fonctionne pas ainsi IRL, du coup, pour rester cohérent, il faudrait que ce soit un club féminin! :3
- Ensuite, tu ne mentionnes nulle part qu'Alizia aurait appris le japonais quelque part avant de partir. Du coup, si tu ne souhaites pas changer ce détail, de choses une; soit elle a apprit seulement "les bases" et a quelques lacunes, soit elle arrive sans rien connaître et elle va apprendre sur le tas (dans les deux cas, en tout cas, il faudra que ce soit jouer en rp, que l'on voit qu'elle galère dans ce cas de figure xD).
- Enfin, si j'ai bien compris, elle s'est faite virée de chez elle ( ou fugue ) sans être majeure. Hors elle ne peut pas "résider" chez un ami fraichement connu, ce ne serait pas vraiment crédible. Soit, du coup, un oncle/une tante la récupère et s'occuper de sa scolarité, des frais, tout ça ( parce que je vois mal la famille de son ami s'en occuper) soit c'est l'orphelinat, malheureusement pour la pauvre puce ;w;

Voila, apportes les changements nécessaires cités plus avant et je te file ta jolie couleur orange et ton rang! :D
FIGHT!
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 18:59

Voilà voilààààà !

Citation :
Entourée d'autres filles, qui semblaient plus féminines qu'elle, elle se senti un peu mal à l'aise, mais, malgré tout, elle fit rapidement partie des meilleures, apprenant à une vitesse fulgurante.
Et j'ai modifié tous les "ils" en "elles" du coup.

Citation :
Elle fit en sorte d'apprendre les bases du japonais, au moins pour pouvoir communiquer un minimum. Il ne faudrait pas qu'elle oublie son dictionnaire de poche, et au pire, elle tenterait de se débrouiller avec un peu d'anglais, sans savoir si les japonais parlaient anglais, eux aussi.

Et je vais m'amuser à la jouer pas douée en jap' xD

Citation :
Ils tergiversèrent un moment, puis Léo décida d’héberger son amie chez lui, l'espace de quelques jours, le temps qu'elle mette la main sur sa tante, la sœur de sa défunte mère. Elle était perplexe quand à la réaction de celle-ci mais, fort heureusement, elle n'avait jamais aimé le père d'Alizia, et ne tenait pas cette dernière responsable de la mort de sa frangine. Alors, sans hésiter, elle prit la petite sous son aile, pour lui permettre de s'épanouir en toute sérénité.
Et j'ai rajouté une partie dans les au revoir o/

Wala :3
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 19:05

HEYYYYY! MAIS C'EST PERFECTO! 8D
Je te valide donc, comme promis! (omg invasion de filles à Shutoku en ce moment!)


Validation



Hiii ! Bienvenue officiellement comme membre validé sur Kuroko No Basuke !

Comme tu peux le remarquer, ceci est un message bateau, mais c'est avant tout pour faire des petits rappels après validation, à savoir :

- Tu peux aller réserver ton avatar dans la partie appropriée (sauf si tu es un personnage du manga)

- Nous t'invitons à créer ta fiche de relation qui te servira aussi de répertoire RP !

- Ne soit pas timide pour les demandes de RP, fais-en une directement ou va chercher le joueur avec qui tu souhaites Rp par MP, personne ne mord ici !

- Passe nous voir dans le flood ou sur la CB si cela te tente, Kise aime trainer par là-bas régulièrement, y'a des chances que tu l'y chopes !



Et surtout, amuse toi bien !
C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia VlJLm8g
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 19:58

Normal, Shutoku ça dépote mon gars 8D
*pas sous le bon compte pour le dire maiiiis xD*

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Alizia
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MessageSujet: Re: C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia   C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia EmptyDim 20 Avr - 20:09

Merciiiiii *o*
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C'est cette certitude qui dicte ma conduite. #Alizia
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