Besoin d'un bouffon ? Présent !

Kawasaki Tyler

Physique

Bah, regarde l'avatar. *SBAF* Ok, ok, je vais faire ça proprement ! Donc voilà, hum … Commençons par la base, tiens. Tyler mesure 1m74 pour 64 kg. Assez moyen comme mensurations, dira-t-on … Eh bien ouais. Ses cheveux noirs profonds, bien que tout doux, ne sont jamais coiffés convenablement. À croire que leur porteur a abandonné l'idée de faire quoique ce soit avec eux. De plus, une grosse mèche tombe sur son visage, preuve ultime de la défaite du peigne contre les poils rebelles. Sa mère s'obstine à lui dire de se trouver une vraie coupe, mais le fils refuse catégoriquement. Il les aime bien, lui, ses cheveux ! Ce n'était pas comme s'ils cachaient ses beaux yeux. Beaux ? Oui, beaux; ils sont dorés. Son regard en devient captivant et vous y trouverez souvent une lueur malicieuse, amusée. Tout cela sur un visage pâle et banal, ne serait-ce de ses petites joues étirées par ses sourires taquins. Parce que oui, le pauvre a encore une baby face. Quand Kawasaki regarde autour de lui et voit ceux de son âge avec déjà de la barbe qui leur pousse alors qu'il reste imberbe comme un môme, ça le désespère. Mais ça le rend mignon, nan ?

Pour le restant, rien vraiment à déclarer. Il n'a certes pas un corps de lâche puisque le basket lui a forgé une certaine musculature, or il est loin d'être un bodybuilder. Disons que ça ne paraît pas sous ses vêtements. En parlant de vêtements ! Le noiraud porte, bien évidemment, l'habit de son école. Quoiqu'il détache souvent son collet et sa cravate parce qu'il ''étouffe'' … Sinon, son garde-robe est rempli d'habits confortables, comme des t-shirts ou des vestes, qu'il apprécie particulièrement. Pareil pour le bas : des pantalons pas serrés, car ça entraverait ses mouvements sinon. Ty porte occasionnellement une casquette, surtout en match, mais il la délaisse de plus en plus. Pour finir, notre protagoniste a aussi un pyjama one piece de Tigrou. Parce que c'est marrant. Ça fait toujours effet lorsqu'il est invité à dormir ailleurs !

Caractère

Tyler, c'est le bouffon de service. Tout simplement. Il a toujours le mot pour faire rire et détendre l'atmosphère. D'ailleurs, il tient son rôle de clown à cœur et le remplit toujours avec le sourire ! Vous l'aurez deviné : il est loin d'être timide. Il ne craint pas de parler en publique et de se ridiculiser s'il le faut. Des vidéos de ses conneries, il y en a des dizaines qui tournent sur les réseaux sociaux. Et cela ne le dérange pas le moins du monde. Comme qu'on dit, le ridicule ne tue pas …

Le jeune homme adore taquiner les autres avec son humour particulier, surtout les filles, lesquelles il ne drague pas vraiment sérieusement. Mais ce qu'il préfère par-dessus tout, c'est de donner des surnoms aux gens. Surtout parce qu'il a une mémoire merdique, m'fin … Malheureusement, il y en a toujours qui prenne ses blagues douteuses au premier degré et Kawasaki s'est déjà fait ramassé pour ça. Ce n'est pas qu'il veut être méchant, mais c'est vrai que parfois, on peut comprendre ses paroles de travers. Dans ces moments-là, il s'excuse simplement. Et recommence.

Du coup, notre protagoniste n'est jamais pris au sérieux. Les autres le voient comme un mec sympa et drôle, certes, mais surtout simplet, crétin, pas fiable, maladroit … Le noiraud illumine leurs partys et leurs journées plates d'école, mais personne n'a le réflexe de se confier à lui. Et personne n'est réellement son ami pour tout dire … Ty est parfaitement au courant de ça et même s'il ne le dira jamais de vive voix, ça le fait chier. Le traité de con et d'incompétent, c'est être à côté de la plaque, car même s'il n'est pas le plus grand génie de l'univers, il n'est pas non plus né de la dernière pluie …

En effet; monsieur est fainéant en classe parce qu'il trouve les cours inintéressants. Pourtant, s'il se forçait, il serait apte à atteindre des notes acceptables. S'il a la note de passage, c'est juste parce que son père le pousse dans son dos ! Or il n'a pas besoin qu'on l'encourage pour jouer au basket, car il aime ce sport et ça lui permet de se dépenser. Sa vraie passion reste cependant les jeux vidéos, où Tyler est le maître incontesté de Super Smash Bros. Ou en tout cas, personne ne l'a encore détrôné … Il n'est pas rare de le voir couché sur un banc, une console portable en mains. Le monde virtuel est bien plus passionnant que la vie réelle, non ?

Ayant vécu presque toute sa vie aux États-Unis, Kawasaki a un accent américain lorsqu'il parle. Si ça ne le rend que plus comique, à vous d'en juger. Quant à son japonais, il est très acceptable, or ça lui arrive d'oublier des mots ou de ne pas comprendre son interlocuteur si celui-ci parle trop vite ou mâche ses mots. Enfin, le basketteur ponctue souvent ses phrases d'expressions anglaises et s'il est trop déconcentré pour une quelconque raison, il peut se remettre à parler juste dans la langue de Shakespeare.

Histoire

Tout commença avec la rencontre de ses parents, évidemment. Monsieur était un homme d'affaire japonais, alors que madame tenait une boutique à New York. L'homme fut muté dans le ''magnifique'' pays des États-Unis et y rencontra d'une façon tout à fait hasardeuse celle qui allait devenir sa femme. Chacun avait déjà eu d'autres amours avant, or ils surent que cette fois-ci était la bonne. Du coup, bah ils se marièrent et eurent qu'un seul mioche. C'était amplement suffisant, nan ?

Le petit Tyler n'était pas un enfant très actif. Son père fit l'erreur de l'asseoir devant un jeu vidéo un jour et ce fut fatal; le gamin ne faisait plus que ça de sa vie. Il socialisait très peu avec ceux de son âge, alors ses parents prirent LA mesure drastique : l'inscrire à tout plein de clubs sportifs. Soccer, football, baseball … Malheureusement, le fils Kawasaki détestait tout cela. Même ses professeurs essayaient de l'intégrer au groupe, mais le môme ne voulait rien savoir. Ce qu'il aimait, c'était être dans sa bulle, son monde imaginaire rempli de personnages qui ne se faisaient pas chier à aller l'école, eux. C'était peine perdu visiblement …

Ironiquement, ce fut les jeux vidéos qui le sauvèrent. À huit ans, le petit bonhomme fouilla dans des boîtes et tomba sur un vieux jeu de basketball. Il s'installa pour l'essayer et une révélation lui sauta au visage. Ce sport avait l'air sympa ! Il en parla d'abord avec le seul ami qu'il avait à l'époque et, coup de chance, celui-ci y jouait. Il lui apprit à dribbler et à tirer avant de traîner Ty dans les rues où son grand frère pratiquait avec d'autres personnes. Même s'il était nul au début, le gamer parvint, au bout de quelques années, à se faire une place parmi ses aînés basketteurs. Ce fut avec ces fréquentations plus ou moins douteuses qu'il se décoinça et développa son sens de l'humour. Rendu là, ses parents ne savaient pas s'ils devaient en être heureux ou non …

Ses années au collège furent sûrement ses plus belles. Ce qu'il en avait fait, des bêtises ! Tout le monde de l'établissement le connaissait. Durant ses pauses, s'il ne faisait pas le pitre ou s'il n'était pas sur sa console portable, il se rendait au terrain de basket le plus proche pour jouer une partie ou deux. S'inscrire au club de l'école ? Tyler trouvait cela bien trop restrictif et puis, leur style de jeu ne lui convenait pas. En plus des compétitions et tout … Il tenait à ce que le basket reste un passe-temps et non toute sa vie. Il avait la passion, mais pas autant que certains.

Puis, à l'été de ses 15 ans, son père annonça à la belle petite famille qu'ils allaient vivre au Japon. Parce que le travail. Le fils Kawasaki n'était pas trop convaincu; pas parce qu'il risquait de perdre ses connaissances du collège, mais surtout parce qu'il doutait de ses capacités à parler japonais. Certes, il le parlait toujours avec son père, mais ce dernier était souvent absent pour le travail justement. Bref, le bouffon s'y mit sérieusement pour ne pas avoir l'air plus bête qu'on le croit déjà et voilà que lui et ses géniteurs se retrouvèrent dans un pays qui était trèèèèès loin de l'Amérique. Autant géographiquement que culturellement parlant. On l'inscrivit à Kaijou et Tyler parvint à s'y créer quelques bases, mais le plus gros restait à venir …