Désolé si j'agis bizarrement

Hier soir, Miss Exécrable m'a interpellé en m'ordonnant de m'arrêter. Je n'étais qu'un clown masochiste. J'ai d'un seul coup arrêté de délirer. J'ai voulu repartir, puis revenir. Mais j'avais compris qu'elle avait raison. La petite tristesse s'était mis à pleurer à chaudes larmes, car elle avait perdu sa jumelle, la Joie. Ma responsable sadique, la Solitude, s'en foutait royalement. Ce qu'elle désirait, c'était de m'embarquer avec elle. Comme toujours, elle avait une tonne de papier pour me dire : « Franchement, des fois, tu es soûlante. Ne cherches pas. Reviens à la maison. ». Je me suis dit que j'étais peut-être de trop, j'avais perdu ma place. Cette phrase, on on m'a dit un jour. Depuis, elle reste enregistrer dans mon esprit. Qu'en réalité, je me voile la face en pensant qu'on m'écarte, qu'on me tend la main. L'expérience m'a toujours montré que les mains tendues peuvent cacher une critique sévère. Je suis même sévère contre moi. Je m'auto-critique. M'autodétruit.J'ai toujours eu à un moment dans une conversation, une journée, la sensation que je n'ai pas ma place dans un groupe. Je verse des larmes, tout en taisant mes mots. En dépit de mes délires sur « Je ressemble à Kuroko » où « Sakurai est un soumis », il m'arrive de garder un mur. Parce que j'ai fini par comprendre que même lorsque qu'on m'assure que je peux parler de mes soucis, on doit taire beaucoup de chose. C'est un état d'esprit qui survient fréquemment dans l'année. Dans ces instants, j'ai envie d'arrêter avec les Rps, je me dis que finalement, mes personnages doivent être intéressants en vue des demandes qu'on me fait. Ça me fait mal. J'ai pensée que finalement, la joueuse de Sakurai aurait dû être plus proche de celle d'Aomine ; contrairement à moi qui suit souvent dans mon coin, à regarder. Ensuite, ce fut le tour de Sora. Du fait qu'un projet était tombé à l'eau sans voir le jour. Qu'une espérance n’hésite plus. On ne fait jamais ce qu'on veut. Je le conçois, mais que faire quand ça nous tenait à cœur. Enfin, j'avais oublié cette histoire jusqu'à hier soir. Comme la doyenne, la Mémoire, donne toujours raison à Dame Raison. Pathétique. L'adolescente du nom de Jalousie se ramène. Elle a tout saccagé dans mon cerveau. Rebelle comme elle est, personne n'avait osé la contredire, sauf sa rivale, Espérance. Cependant, elle n'a pas tenu longtemps face à cette tempête. Cette histoire a finalement provoqué une crise inarrêtable pour la petite Tristesse.

En gros, je suis lunatique. Bipolaire. Un rien peu me déstabiliser. Peut-être la fatigue. Je dois juste prendre un peu de recul. M'occuper à autre chose quelques jours ou mois. Je reviendrais quand je remettrais de l'ordre. Quand j'aurai adouci mon attachement maladif qui pourrait provoquer votre étouffement vis-à-vis de moi. Allez, parlez. Dites la vérité. Je suis sûre qu'à cet instant, à ses phrases, j'ai dû en avoir choqué plus d'une ; énerve une autre ; déçue tant d'autres. Alors voilà quoi. Je m'autodétruire mentalement, comme ceux qui s'ouvrent une veine. Enfin, sachez que rien n'est votre faute. Je suis idiote et je me fais des films toute seule. Demain, ça ira peut - être mieux. Comme dans une semaine. J'attends le calme face à ce chaos général de ma tête. Je vais jouer à mon « no life, no friends » pendant ce temps. J'en profiterais pour réfléchir sérieusement sur l'avenir de Sora et Ryô. Simplement posé le pour et le contre. Si ça se trouve, seule Sora en pâtira, car je m'en prends souvent à mes créations ; ou alors Sakurai, car j'y suis attachée à ce petit gamin. Dans les meilleurs des cas, je garderais tout comme telle. Je dois simplement trouver une raison à jouer Sora, savoir si je suis digne de Sakurai. Je dois simplement demander à la doyenne, si cela vaut le coup de continuer l'aventure jusqu'à la destruction. Bien évidemment, je répondrai aux Rps en cours après avoir reçu une réponse.

Alors, voilà. Je voulais simplement vous dire. Désolée. Pardon d'écrire ça. Ne m'en voulez pas. Je veux juste attendre de revenir avec un peu plus de prédispositions. Excusez-moi.

Salut, la santé mentale est revue à la normale depuis déjà une semaine et des jours. Cependant, j'avoue avoir fait un peu durée pour être sûre que tout soit en ordre. Oui, ça m'arrive de rechuter dès qu'un truc me tombe dessus. Bon d'accord, j'avoue. Il y a bien plus pire dans la vie que ce qui m'arrive. Mais voyez-vous, si, ne pas se sentir à ma place, n'est rien comparable aux dettes, la famine et la guerre, je peux vous dire que je connais la sortie. C'est même ma plus grande amie, avec la fuite. Haha ! Je marque encore que des conneries, comme d'habitude.

Je suis une personne assez introvertie, tout le contraire de toi, Aomine. Là, où j'imagine que tu dis ce que tu penses, je les garde aux fonds de moi pour éviter de blesser les gens. Quand une personne me fait une réflexion, je me la ferme et j'écoute. Je hausse affirmativement en disant « Oui Oui ». Les gens doivent penser que je ne les écoute pas à force, mais c'est tout le contraire. Je suis comme une sorte de bombe à retardement, j'y repense toujours dans la soirée ou dans la semaine. C'est juste que tout se tasse et au bout d'un moment, ça explose. Il faut juste qu'on me laisse le temps que je me ressaisisse dans mon coin et je reviens fraîche. Je ne suis pas forte, ni courageuse. On me sort souvent ce genre de chose. Moi, je dirais que je subis et j'encaisse aussi longtemps que je peux.

Autrement, je sais que je parle très peu, que j'ai beaucoup de mal à le faire. Il m'est arrivé des situations où j'ai appris que j'étais « soûlante » et qu'on refuse que j'intègre une conversation. Du coup, c'est devenu pour moi un mécanisme. À force, il en a dont ça étonne. On m'a même demandé une fois si je n'aimais pas parler. Ce n'est pas vrai. J'aime parler, dès que je commence, je ne m'arrête pas. Une possibilité qui m'est assez rare.
Ensuite, j'ai déjà eu affaire à des groupes qui m'ont tourné le dos après une dispute. C'était en privée. Et comme je ne donne pas ma version des faits, je deviens assez vite la méchante. Mais je ne me considère pas comme un ange pour autant. Du coup, j'ai compris que je dois imposer un mur, toujours partir du bas. C'est plus facile à se rattraper comme un chat que 5 étages après. Je vous promets qu'il en aura moins de préoccupation au fil du temps.

C'est pour ça que je demande, un peu d'indulgence dans ses moments de crise. J'ai tout simplement peur des réactions des gens, de ce qu'ils peuvent dire derrière mon dos. J’essaye progressivement de me libérer des chaînes du passé et de trop penser ce que les gens pensent de moi. Mais ce n'est pas facile. Je me suis obligé à demander à 3 personnes du forum, car j'avais peur de revenir.

Je vous le dis. Vous êtes formidable. Avoir vu certains d'entre vous à la Japan Expos m'a fait le plus grand bien. Le fait qu'on se revoie même le dimanche m'a également réconforté. Et j'avoue que l'acceptation d'Aomine a mangé avoir moi ma particulièrement plus. Je m'en veux un peu que Ryu n'était pas avec nous. Je sais qu'en réalité, on ne rit pas avec moi, ou alors un peu. Je ne sais pas si pour vous, c'est important, mais moi ça les. Ses instants sont tellement rare que ça me pousse toute même de rester.

Alors voilà. Je continue l'aventure avec Sakurai – Désolée de m'imposer avec lui. Mais, je l'adore. Je veux le jouer jusqu'à la fin du forum avec lui. C'est un peu comme un bébé pour moi. Sora, je termine les RPS avec elle. Il faut qu'ensuite, je sache ce que je vais réellement faire d'elle. Mais comme c'est ma fifille, je vais voir si pour la méthode « histoire » me permettra de retrouver un intérêt complet

Alors voilà. Encore désolé de vous avoir fait perdre du temps avec mes histoires.

PS : On m'explique le coup des licornes ? C'est la nouvelle mode ? Sinon, avoir toi Aulraun, je retourne en enfance en sucent mon pousse.